Un peu par amour, un peu par rage

Category: Livres,Romans et littérature,Littérature italienne

Un peu par amour, un peu par rage Details

Un peu par amour, un peu par rage est un recueil de reportages, récits, portraits, invectives écrits par Pino Cacucci en vingt ans de vagabondages de par le monde. Des pages d'amour pour la planète, les désespérés, les "combattants", pour les idées, les paysages et parfois pour sa ville, une Bologne démasquée et éraflée d'un sourire malicieux. Des pages de rage, non dénuées d'humour, pour les gaspillages de la société civile et politique, pour les paradoxes de la réalité sociale, pour les blessures non encore cicatrisées de l'Histoire. Pino Cacucci nous raconte aussi ses rencontres avec des personnages inoubliables, célèbres comme Federico Fellini, Carlos Castaneda, Rigoberta Menchu ou moins connus comme Maria Luisa Tomasini "la grand-mère de tous les zappatistes", qui a traversé et fréquenté le XXe siècle des passions et des tragédies révolutionnaires, du Che à Salvador Allende. Pino Cacucci et ses héros, ses rebelles, ses pérégrinations à travers le monde, son oeil ouvert sur l'injustice, appellent à prendre conscience de l'urgence.

Reviews

"Un peu par amour,un peu par rage" rassemble des articles de presse écrits par Pino Cacucci,écrivain,journaliste, grand voyageur et connaisseur de l'Amérique Latine.Cela constitue un "journal politique" des vingt dernières années,placées sous le signe de la mondialisation.Bien entendu,ce recueil est inégal:la première partie comprend des textes consacrés à l'Italie qui sont parfois convenus,au contraire des superbes articles consacrés à l'Amérique Latine.L'on sent bien l'amour porté par Cacucci au Mexique et aux peuples,qu'ils soient brésilien ou...bolonais(Cacucci a écrit un excellent "polar social","Mastruzzi enquête").Quelques coups de coeur:Hemingway,le Che,Fellini...et une apologie étonnante et convaincante de Jean Cau!Réfractaire à l'embrigadement,Cacucci sait surprendre.Et la "rage",Cacucci la réserve aux puissants avec adresse et verve:anarchiste de coeur,l'auteur ne cesse de dénoncer lâchetés et compromissions et la dernière partie du livre est à la fois excessive et roborative.Certes,l'on a l'habitude de lire dénonciations et invectives,mais l'auteur d'"Oltretorrente" a le mérite de la constance et de la cohérence.Belle traduction de Benito Merlino.